Bringing up the Bodies: Kiki Smith im MCBA, Lausanne
Eine der ersten Ausstellungen des MCBA im neuen Zuhause auf der Plateforme 10 in Lausanne war eine von AICA-Mitglied Laurence Schmidlin kuratierte Retrospektive der Amerikanerin Kiki Smith. Ein Auswahl von Berichten dazu:
Linda Schädler, AICA-Mitglied, Sonntagsblick Magazin, 08.11. 2020: «Seit Ende der Siebzigerjahre zeigen ihre Arbeiten […] schonungslos direkt die kruden Seiten eines Körpers.»
Aurelie Lebreau, La Liberté, 10.10.2020: «Cette vaste exposition monographique […] happe le visiteur dans un univers très particulier où se mêlent le scientifique, l’introspectif, le militant, mais aussi le merveilleux et le surnaturel.»
Sylvie Guerreiro, Tribune de Genève, 01.10.2020: «C’est ainsi que l’on y retrouve certains travaux des années 1980-1990, du temps où elle était si fascinée par le corps et sa mécanique qu’elle devint l’une des ambassadrices de l’art abjecte. Aujourd’hui, cette fascination s’est assagie: ‹A l’époque, je luttais pour habiter un corps. Je lutte toujours avec lui, mais de manière plus calme.›»
Salomé Kiner, Le Lemps, 17.10.2020: «Hearing You with My Eyes (T’entendre avec mes yeux) nous dit d’emblée à quelpoint Kiki Smith s’emploie, depuis plus de quarante ans, à troubler les representations du corps humain tout en celebrant ses fonctions vitals et son raport organique à la nature. […] Tout en le démystifiant, en celebrant ses fluids et ses transformations, Kiki Smith fait du corps, féminin en particulier, l’instrument d’une metamorphose politique et spirituelle.»
Astrid Näff, Kunstbulletin, Dezember 2020: «Ihr einst recht krudes, heute zarteres Schaffen wird mit Blick auf die Funktion der Sinnesorgane präsentiert – eine feminine und durchaus auch feministische Sicht, die fest vom Glauben an die Verbundenheit aller Dinge getragen ist.»
Martine Fehlbaum, Inferno, 20.10. 2020: «Animaux, végétaux, cosmos, éléments sont rapprochés et associés au corps humain. Souvent fragmenté, le corps est objectifié autant que magnifié, l’artiste faisant naître des images grâce à un vocabulaire pictural et sculptural diversifié et richement symbolique. Corps de femme en particulier, car celle-ci possède sa propre histoire culturelle et organique.»
Aurélie Monnier, Le Quotidien Jurassien, 19.12.2020: «Il s’agit d’un corps don’t les organs représentés sous forme de rubans et de ficelles s’extirpent symboliquement de son ventre pour entrer en contact avec le monde. Ses sculptures montrent aussi des corps dans des positions cocasses ou vulnérables, parfois empruntées àl’iconographie chrétiene.»
Etienne Dumont, Bilan, 04.12.2020: «Laurence Schmidlin brasse bien ces déclinaisons d’un seul grand sujet, la femme explorée dans tous ses états. Elle sait tisser des correspondances, établir des relations et créer des points forts. […] Que dire? Personnellement, je me sens plus intéressé que bouleversé par le ce que produit l’Américaine. Autant dire que j’adhère, mais d’assez loin.»
Pierre Jeanneret für Gauchebdo, 05.11.2020: «Rien de macabre cependant dans les travaux de l’artist qui, même provocants, ont une grande beauté formelle.»
Kiki Smith: Hearing You With My Eyes, im MCBA Lausanne, 09.10.2020–10.01.2021
Image: Kiki Smith, Untitled, 1992, graphite sur méthylcellulose et papier népalais teint à la main, 160 × 47 × 138 cm, D.Daskalopoulos Collection